Dynamiques des investissements dans les pays riverains de la Méditerranée

Macro_Ipemed

Malgré leur proximité géographique et culturelle, l’Europe et les Pays du Sud et de l’Est Méditerranéen (PSEM) peinent à élaborer une stratégie économique commune, comme ont pu le faire le Japon des années 1960 avec Asie, ou l’Allemagne des années 1990 avec les Pays d’Europe Centrale et Orientale. Chaque zone pourrait pourtant trouver sur le territoire de l’autre des solutions pour répondre à ses propres défis.
La nécessité d’engager un nouveau mode de collaboration grandit à mesure que des complémentarités structurelles s’affirment, pour les pays et leurs entreprises. Sous l’impulsion de partenariats industriels inclusifs réussis (comme Renault, Siemens, Safran et Sofiprotéol au Maghreb ou encore Jet Alu Maroc et Cevital vers l’Europe), est né le concept de coproduction, défini comme le développement conjoint d’une chaîne de valeur intégrant les partenaires dans des investissements de long terme. Mais si ce mécanisme possède des vertus avérées pour les sociétés des deux rives, la dynamique est encore insuffisante pour générer un développement durable et partagé.
Afin de mesurer l’ampleur de leurs complémentarités, et donc des synergies envisageables, l’Observatoire de la coproduction d’IPEMED nous a chargé d’une analyse comparative de 4 pays du Nord (UE4 : Allemagne, Espagne, France, Italie) et de 7 pays du Sud (PSEM 7 : Algérie, Egypte, Jordanie, Liban, Maroc, Tunisie, Turquie).

Cette étude est disponible sur le site d’IPEMED.